L’escalade, la grimpe, est une discipline qui consiste à s’élever le long d’une paroi pour atteindre le haut d’un relief ou d’une structure artificielle.
L’escalade se pratique sur différents supports et de différentes façons :
- En INTERIEUR (SAE : structure artificielle d’escalade) :
- Sur un mur haut de 8 à 15m, en dalle (pente verticale ou légèrement inclinée) ou en devers (pente inversée) : on parle d’escalade/ de voies de difficultés, avec un baudrier et un assureur. On peut alors :
- Soit grimper en « moule » ou « moulinette » si la corde est passée dans le relais, en haut, auquel cas lors d’une chute, on ne tombe pas car retenu par le haut. Cette pratique est très rassurante.
- Soit grimper en « tête », en partant d’une corde au sol et en attachant au fur et à mesure des dégaines à intervalles réguliers. Auquel cas si l’on chute entre 2 dégaines, on tombe du double de la hauteur entre nous et la dernière dégaine, notre dernier point de sécurité. Cette pratique est pour les plus aguerris et demande à être correctement assuré mais permet d’avoir une sensation de liberté plus intense.
- Sur un mur homologué officiellement : soit 10 m de hauteur, soit 15 m, avec une inclinaison (5 degrés) et une largeur (3 m par couloir) définie. 2 voies similaires côte à côte, avec des prises particulières. Le but est de grimper le plus vite possible jusqu’en haut en compétition avec celui d’à côté. On parle de voie de vitesse.
- Sur un mur de 5m maximum de haut, avec d’épais tapis au sol et sans assurage. La paroi est alors non verticale mais tortueuse avec un parcours de prises non rectiligne. C’est la pratique de bloc. Très technique, avec des mouvements difficiles, une fois arrivé en haut, on saute juste sur le tapis de réception.
- Sur un mur haut de 8 à 15m, en dalle (pente verticale ou légèrement inclinée) ou en devers (pente inversée) : on parle d’escalade/ de voies de difficultés, avec un baudrier et un assureur. On peut alors :
- En EXTERIEUR (SNE : Structure Naturelle d’Escalade) :
- On retrouve l’escalade de difficulté dans sa forme naturelle, qui est de gravir la paroi montagneuse jusqu’à un point de relais, à une hauteur allant de 8m à 35m.
- Soit la paroi est dite « équipée », ce qui signifie que des pitons/plaquettes placées à intervalles réguliers existent et un double anneau ou une chaine en haut, au point relais. C’est le cas de nombreuses falaises enregistrées pour l’escalade. Le premier grimpeur est donc obligé de grimper en « tête », passant des dégaines dans les plaquettes, puis la corde dans chaque dégaine. Au point relais, une manip permettra de s’attacher et redescendre au sol. Les seconds peuvent ensuite grimper en « moulinette », la corde étant passée en haut.
- Soit la paroi est dite « non équipée » ou « vierge ». Il faut donc être très aguerri et munis d’équipements spécifiques tels que des coinceurs pour s’assurer au fur et à mesure de l’ascension. Et seule une issue par le haut de la paroi est alors possible puisqu’on ne peut laisser sur la paroi nos coinceurs et redescendre. Cette technique des coinceurs peut être utilisée aussi sur une paroi équipée pour faire un point supplémentaire de sécurité quand les plaquettes sont très éloignées pour éviter de tomber de trop de hauteur
- En extérieur, on pratique l’escalade de « grande voie » quand la paroi naturelle est plus haute que la demi-longueur de nos cordes (une corde falaise va de 50 à 80m). On peut donc continuer à gravir une falaise en pratiquant de la grande voie avec des cordes spécifiques (dites cordes à double), des nœuds spécifiques et une connaissance approfondie de cette technique. Le 1er de cordée monte en tête assuré par son second resté en bas. Puis arrivé au 1er relais, le 1er de cordée assure son second depuis ce relais (donc d’en haut) et une fois le binôme complet arrivé au 1er relais, la manip consiste à recréer un assurage de ce point pour que le 1er de cordée continue en tête son ascension jusqu’au relais suivant, ainsi de suite. La sortie de ces voies s’effectue soit à pied par le haut si chemin existant, soit par une descente en rappel de relais en relais.
- En extérieur toujours, il existe enfin des endroits où l’on pratique l’escalade de bloc. Ceux très connus en France sont la forêt de Fontainebleau, et plus localement ici l’espace de Laramade en Ariège ou la montagne noire. Bien sûr il en existe bien d’autres, qu’ils soient en milieu naturel ou même urbain ! Il faut alors sécuriser localement le bloc grimpé avec un tapis d’extérieur épais, mobile et homologué pour la sécurité. On s’appelle des « crash pads ».
- On retrouve l’escalade de difficulté dans sa forme naturelle, qui est de gravir la paroi montagneuse jusqu’à un point de relais, à une hauteur allant de 8m à 35m.
Au club des 3 Mousquetons, nous pratiquons principalement l’escalade de difficulté en SAE et SNE.
Une salle de bloc est en projet également au sein de Fonsorbes, au gymnase de la Beouzo pour proposer cette pratique prochainement. Et des sorties blocs en extérieur sont aussi possibles.